La réflexion comme émancipation

Depuis tout petit, je dispose d'une sensibilité particulière pour la nature et les merveilles qu'elle nous offre. Je me suis donc naturellement intéressé aux impacts de l'homme sur son environnement et, vers mes 18 ans, j'ai beaucoup suivi les collapsologues, adeptes de la décroissance et autres (Servigne, JMJ,...). Se rendre compte que nos sociétés sont finalement très dépendantes de l'environnement et que sa dégradation pourrait les faire s'effondrer à tout moment et détruire la vie; c'est une chute dans l'abîme, oppressante et obnubilante. Un état d'éco-anxiété, je le pense, avéré. Des nuits à réfléchir comment résoudre ces problèmes, des solutions disruptives et nouvelles ont été envisagées : réduire la population mondiale, ne plus faire d'enfants, revenir à un état de nature...Puis le temps passe, les expériences et les connaissances permettent d'alimenter les réflexions et modifient la perception des choses. En effet, ma formation de biologiste notamment, m'a aidé à ouvrir les yeux sur le sens et l'origine de notre existence, ainsi que la place de l'Homme dans la nature. Le point fondamental est que cette anxiété ne concerne pas la destruction de la nature mais la menace qui nous pèse dessus par son chamboulement. Paradoxalement, les solutions évoquées précédemment se résument à une décroissance sans demi-mesure, ce qui est un quasi suicide collectif alors que l'angoisse était poussée par la volonté de vivre le mieux possible. La nature a horreur du vide : les peuples avec une sensibilité environnementale qui auront fait le choix de disparaitre seront remplacés par d'autres moins scrupuleux. Ils auront alors perdu sur tous les points.Moralité de l'histoire : la nature nous survivra. En revanche, survivrons-nous en tant que peuple, nation et civilisation face à notre dégénérescence ? Abandonnez l'idéologie pour le pragmatisme, recentrez vous sur votre famille et vos proches, intéressez-vous à votre culture et vos ancêtres, développez votre nationalisme et patriotisme, cultivez une volonté de puissance et non de déclin : c'est ainsi que vous pourrez être équilibrés et changer les choses sans erreurs.

Baldwin

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