Mon quotidien est régit par l’écologie et ses enjeux. C’est comme si j’avais un calque sur la conscience qui me faisait tout voir à travers le prisme de l’écologie. Cela va dans les deux sens : négatif, comme positif. Toutes mes actions, mes moindres petits gestes sont pensés en mode : « Est-ce durable ? est-ce en accord avec mes valeurs ? ». Les moindres discussions que j’ai sont en un sens militantes pour la construction d’un monde plus à l’écoute de son environnement, des autres espèces, plus à l’écoute de soi. Que ce soit avec mon père, ou avec cette dame dans le train qu’il y a quelques minutes à peine je ne connaissais pas. C’est fatiguant de penser en permanence écologie. C’est fatiguant d’en parler sans cesse. C’est fatiguant de ne plus dormir sur ses deux oreilles. Mais je ne peux pas faire autrement. Je flippe.