Les passereaux, les pins, les coquelicots, les bouquetins et les rivières... c'est le monde confiant qui continue à vivre sans question, qui est toujours là, ce sont les vivants qui ne demandent qu'à être - et qui nous rappellent qu'être suffit. Des présences normalement indéfectibles et inépuisables : celles qui restent, immenses, quand il n'y a plus rien, quand toutes nos illusions tombent et que nous doutons des mondes que nous avons construits. Je ne comprends pas que l'on puisse ne pas se soulever en sachant que ces présences s'éteignent, et que notre socle, notre ancrage parmi les vivants, se défait avec elles. Je crois que c'est le sentiment qui domine : une incompréhension déçue, envers les autres, envers soi...
Colère, tristesse, peur... Comment tu te sens lorsque tu penses à l’avenir ? Comment tu fais pour tenir le coup et pour aller bien ? Partage-nous ton témoignage en quelques minutes pour libérer la parole et montrer à quel point nous sommes nombreux·ses !
Je dépose mon témoignage