Oui je flippes, il n'y a pas de travail à la sortie de l'école, et les perspectives d'avenir radieux se réduisent à "on va faire comme on peut pour survivre". J'ai clairement le sentiment de passer mon temps à survivre. Je vois aussi les dégâts que provoquent l'activité humaine, et je suis en colère contre ceux qui pensent que le plus important est l'économie. Le plus important c'est le vivant. Peu importe l'économie, nous devons penser notre activité dans une dynamique de durabilité et saine pour notre environnement. Je suis désespérée lorsque je vois des non-sens écologique, on va couper une forêt pour poser des panneaux solaires, on va faire des routes sur des terres cultivables. On va extraire de métaux rare et bousiller des terres agricoles de pauvre paysan qui luttent chaque jour pour survivre. Je ne sais pas où va le monde, mais je ne crois pas en l'avenir, je pense que j'ai baissé les bras mais au fond je sais que je lutte chaque jour, par ma pensée et ma transmission envers les autres.Je voudrais un monde où l'homme ne se croit pas supérieur à son environnement, un monde où nous vivons en harmonie et nous mesurons notre impact et prenons des décisions pour laisser la nature se reconstruire.
Colère, tristesse, peur... Comment tu te sens lorsque tu penses à l’avenir ? Comment tu fais pour tenir le coup et pour aller bien ? Partage-nous ton témoignage en quelques minutes pour libérer la parole et montrer à quel point nous sommes nombreux·ses !
Je dépose mon témoignage