Depuis mon adolescence, il y a 30 ans, j'ai pris conscience des enjeux environnementaux et de l'action néfaste de notre société. Que de nuits blanches passées à me demander ce que moi, jeune fille aisée de 15 ans, je pouvais bien y faire... Pour finir par fuir ce questionnement insupportable pendant une bonne vingtaine d'années. Puis vint mon premier enfant. Et le deuxième. Et la claque de se rendre compte qu'il était maintenant trop tard pour éviter la catastrophe, mais encore temps d'éviter le pire.Alors à l'anxiété se mêle aujourd'hui un peu d'espoir, surtout quand je vois les jeunes de maintenant se mobiliser pour faire ce que je n'ai pas su faire moi-même à l'époque.