Ce à quoi je pense en premier pour évoquer mon eco-anxiété, c'est l'immense culpabilité que je ressens à faire partie de cette société qui repose sur la destruction de l'environnement, et dont malgré tous mes efforts individuels je profite largement. Une partie de nos privilèges d'humains européens est due à l'exploitation des ressources fossiles, d'autres espèces, d'autres peuples. Comment vivre dans ce paradoxe ? Comment ne plus faire partie du problème ? Le deuxième volet, c'est la colère envers les individu qui ont un pouvoir décisionnel important et qui bien souvent favorisent leur accumulation de richesses et donc l'accroissement des inégalités entre personnes et l'augmentation de la pression sur l'environnement. C'est cette émotion là qui me pousse à m'engager sur des actions non violentes. J'ai l'infime espoir qu'en étant suffisamment nombreux à se mettre en action, on peut faire changer les choses.