Confinement #5 - Quand en France, relance sonne avec dissonance
Résister au choc de la pandémie oui, mais à quel prix ?
Les appels à relancer l'économie se multiplient en Europe, la sortie du confinement devient une revendication politique et sociale de plus en plus forte et un rapide coup d’oeil sur les derniers articles parus à ce sujet permet de se rendre compte de la division des dirigeant.e.s sur cette question. Alors que certain.e.s prennent un virage vers une économie plus résiliente, à l’image du Danemark (comme c’est étonnant !), certain.e.s veulent à tout prix relancer la croissance (dans une vision - oui on l’ose - court-termiste).
Bon oui d’accord, c’est pas la newsletter la plus fun qu’on vous enverra (vous avez l’habitude en ce moment), mais c’est sûrement la plus importante du confinement ! Elle ne vous fera pas autant rêver que la précédente, mais elle a pour objectif de vous informer sur la situation actuelle via des contenus un peu plus accessibles qu’un article écrit par un économiste dans Le Monde (ou autre) auquel personne ne comprend rien (même si c’est bien de continuer à lire des trucs un peu plus high-level hein).
Et pour vous y retrouver, voilà un rapide plan de cette newsletter (un peu dense), 1. Un état des lieux sur le plan de relance (qu’est ce que c’est ? Où en est on ?). 2. Pourquoi est-ce essentiel d’imaginer une relance qui combine considérations écologiques et sociales ? Ce qui nous permet d’aborder ce plan, non plus comme un simple plan de relance, mais comme un plan de transformation de notre société ! 3. Bien entendu, comme toujours, on vous réserve une partie pour vous aider à agir et participer à la constructions de propositions justes et durables.
« En économie, l’outil le plus puissant n’est pas l’argent, ni même l’algèbre. C’est un crayon. Parce qu'avec un crayon vous pouvez redessiner le monde. »
Kate Raworth, auteure de la Théorie du Donut
Dessiner un nouveau monde, une nouvelle économie, c’est justement ce que nous vous invitons à faire cette semaine dans notre émission “Dessine moi un monde nouveau” qui aura pour thème “Repense ta relance !” ce jeudi à 18h30 en live notre Facebook.
Crise écologique, crise sanitaire, crise économique… crise sociétale ?
Pourquoi c’est important ?
Parce que, si vous avez lu notre deuxième newsletter spécial confinement sur le lien entre crise écologique et crise sanitaire, il faut aussi comprendre que cette crise sanitaire nous emmène à son tour vers un autre type de crise tout aussi flippant : une crise économique. Et si 2008 paraît désormais bien loin, certains pays (cc la Grèce) en ressentent encore les conséquences… Beaucoup d’expert.e.s commencent à alerter sur l’ampleur de ce “coronakrach” qui serait bien pire que la crise des subprimes.
Et si certain.e.s économistes ne sont pas aussi catastrophistes sur la situation et proposent des pistes pour tenter d'amortir le choc, il nous faut 1. rester vigilant.e.s et 2. bien comprendre les mécanismes qui vont être mis à l’oeuvre.
Certains Etats, comme la France, ont déjà commencé à tracer les grandes lignes d’un plan de relance (ensemble de politiques visant à re-dynamiser l’économie après un choc de grande ampleur). Mais alors que certaines annonces passées presque inaperçues en disent long sur le “monde d’après “qu’ils sont en train de nous dessiner, on va tenter ici de se poser et de prendre le temps de comprendre en quoi cette relance-ci sonne avec dissonance.
Plan de relance : quesako ?
Relance vs austérité
Lorsque l’économie ne bat pas de l’aile, il existe différents moyens de relancer la machine : politique d’austérité, de rigueur, de relance… on a tendance à s’y perdre facilement.
En réalité, deux courants principaux s’affrontent :
La politique d’austérité, vise à résorber le déficit et équilibrer les comptes publics en réduisant les dépenses et en augmentant les recettes fiscales, donc nos impôts.
La politique de relance quand à elle est une politique de demande. Elle a pour objectif principal d’augmenter les dépenses publiques pour faire repartir la croissance économique. cela se traduit donc par un endettement de l’Etat.
Voici une petite vidéo de la chaîne Youtube “Dessine-moi l’éco” pour mieux comprendre la différence entre les ces deux types de politiques :
Où on en est ?
Et bien on se le demande…
Entre les annonces, les mesures prises et le lobbying de tous les côtés, il est bien difficile de s’y retrouver. Beaucoup d’acteurs de la société civile mais aussi certaines personnalités politiques et même économiques appellent à penser l’après à travers le prisme de la transition écologique et solidaire. C’est le cas notamment de Pascal Canfin qui a lancé un appel pour une “alliance verte” à l’échelle européenne. En tant que député et président de la commission de l’environnement du Parlement européen, lui et 180 autres personnalités issues d’ONG, de think tank, du Parlement et d’entreprises européennes demandent à ce que le Green Deal soit au coeur de la relance économique et que la résilience en soit le principe phare.
Nous, ce qu’on vous propose, c’est de nous rejoindre jeudi soir pour parler de ce sujet de la relance verte avec le désormais célèbre Matthieu Orphelin député de la 1ère circonscription de Maine et Loire et membre du groupe Libertés et Territoires à l’Assemblée Nationale, avec Axel Lattuada, personnalité phare de la chaîne Youtube “Et Tout Le Monde S’en Fout” et avec Agny, citoyenne tirée au sort de la Convention Citoyenne pour le Climat et fermement engagée à faire entendre sa voix ainsi que celle des 150 pour construire le monde d’après ! Alors préparez l’apéro, dégagez le chat qui prend toute la place sur le canap et connectez vous jeudi prochain à 18h30 sur la page Facebook de On Est Prêt pour suivre le live qui sera cette fois-ci animé par Côme Girschig.
Lutte d’influences et stratégie du choc
Comme l’a dit notre cher Président “il nous faudra demain tirer les leçons du moment que nous traversons, interroger le modèle de développement dans lequel s’est engagé notre monde depuis des décennies et qui dévoile ses failles”. Alors si sur le coup, certain.e.s ont retrouvé espoir, sachez que d’autres se sont activé.e.s pour que les choses restent bien comme elles sont ou changent, mais dans leur sens.
C’est le cas de Geoffroy Roux de Bézieux, le patron du Medef, qui a annoncé “il faudra bien se poser tôt ou tard la question du temps de travail, des jours fériés et des congés payés pour accompagner la reprise économique et faciliter, en travaillant un peu plus, la création de croissance supplémentaire”. Vous imaginez bien que ce cher Monsieur n’a pas vraiment la même vision du monde d’après que la plupart de ses concitoyens…
Pour expliquer le comportement de certains acteurs - principalement économiques et gouvernementaux - en temps de crise et tenter d’analyser la manière dont ceux-ci tentent de faire passer leurs idées, la journaliste canadienne Naomi Klein a théorisé ce qu’elle appelle “la théorie du choc”. Dans son livre “The shock doctrine” publié en 2007 elle explique comment certains individus ou groupes d’individus profitent d’un choc (attentat, guerre, catastrophe naturelle, catastrophe sanitaire) pour “imposer des mesures des mesures ultra-libérales, anti-démocratiques et anti-sociales”. Cette théorie, vulgarisée par Vincent Verzat de la chaîne YouTube Partager C’est Sympa dans une vidéo, a énormément d’écho aujourd’hui puisqu’elle colle parfaitement à la situation actuelle :
Pandémie et choc psychologique qu’elle provoque → transition vers un monde d’après : oui mais lequel ?
Si nous vous invitons à vous renseigner sur la stratégie du choc, nous vous suggérons également de garder votre esprit critique bien éveillé.. Certes, la vidéo de Vincent Verzat est bien faite et résume bien la pensée de Naomi Kleinmais… Comme dans toute période chaotique, il est nécessaire de rester alerte, de lire et d’écouter des avis divergents pour se faire sa propre opinion. C’est ce que nous vous proposons de faire en allant ensuite visionner cette vidéo de la chaîne YouTube Marketing Mania (Stanislas Leloup) qui met en garde sur les similitudes existant entre la stratégie du choc et d’autres théories conspirationnistes.
Pour aller plus loin, voici une suggestion de deux articles très intéressants, un de chez La Relève et la Peste et l’autre de chez Le Vent Se Lève, qui traitent de ce même sujet !
Une révolution écologique et sociale pour construire le monde d’après
Pourquoi la relance doit-elle être verte ?
On vous a compilé quelques contenus pour être incollables sur la question, tout en évitant de finir avec une migraine de l’espace (par contre, on vous avoue que la rédaction de cette NL nous en a causé quelques-unes).
EXCLU - La transition écologique va créer de l’emploi !
Pour celles et ceux qui veulent aller plus loin, rdv immédiatement sur le L’observatoire national des emplois et métiers de l’économie verte, a priori il existe bien pour une raison 🤯. Et nous dirions même plus, mieux payer les travailleur.se.s serait même bénéfique ! Entretien avec Miguel Viegas - Augmenter les salaires permet de relancer l'économie, encore un article signé Le Vent se Lève.
Camille et Solal de l’équipe On Est Prêt vous ont même concocté un vidéos sur la relance. Qu'avons nous appris de la crise financière globale de 2008 ? Sommes nous prêts·es pour ce nouvel "après" qui a déjà commencé ?
De quoi à devenir incollable sur les grandes notions parfois abstraites. Alors oui , ça dure un peu plus de 13 minutes, mais ça représente quoi 13 minutes au fond, pour comprendre ce qu’un plan de relance vert signifie pour notre avenir ?
Ça vous a plu ? Vous pouvez les retrouver et refaire le point sur l’origine environnementale du Covid, et la partager à vos amis·es pas (encore) convaincus·es !
Financer une révolution écologique et sociale tout en relançant l'économie, c'est ça le "Green New Deal". Objectif : assurer une économie plus résiliente et respectueuse du vivant, tout en garantissant des conditions de vie décentes aux êtres humains.
En moins de 5 minutes, Brut revient sur l’histoire de ce terme, sorti dans un édito du New York Times en 2007 et qui, 12 ans plus tard, donnera son nom à un vaste plan d'investissement présenté par Ursula von der Leyen (Présidente de la Commission Européenne).
Depuis une décennie, Naomi Klein défend un programme radical et audacieux, qu’on appelle aujourd’hui le Green New Deal. L’essayiste altermondialiste canadienne Naomi Klein publie un enthousiasmant recueil de textes, “Plan B pour la planète : le New Deal vert”, qu’on vous invite à lire d’urgence, dès que votre libraire de quartier ou bibliothèque préférée auront réouvert ! (D’ailleurs, il existe Lalibrairie.com qui défend les librairies indépendantes, et permet de commander directement vos livres chez votre libraire de quartier).
Ce livre est tiré des recommandations de notre invitée Pauline Magnat, membre d’extinction rébellion que nous recevions la semaine dernière dans notre live “dessine moi un nouveau monde” sur le thème “Quand la jeunesse prend en main notre destin”.
Pour finir, voici un article tiré du Nouvel Obs, Les enjeux climatiques doivent être au cœur de la relance, avertit le Haut Conseil pour le Climat, dans lequel ce dernier insiste sur le fait qu’il faut “écouter la Convention Citoyenne pour le Climat”. Le gouvernement français entendra-t-il ces multiples avertissements ?
Solutions pour le monde d’après : la révolution est en marche ?
Le financement sous garanties du gouvernement autrichien pour le secteur aérien, le désir de mettre en place un revenu universel en Espagne et au Royaume-Uni, Amsterdam et son plan de relance en forme de donut ou encore la réduction de la place des voitures dans les villes… Certain.e.s pays, villes ou collectivités territoriales profitent de cette crise pour prendre un nouveau départ.
Cette théorie sert aujourd’hui de socle à la municipalité d’Amsterdam pour établir un plan de relance économique. L'objectif de l'activité économique, selon Kate Raworth, économiste et auteure de la Théorie du donut, devrait être de "répondre aux besoins de tous dans les limites des moyens de la planète".
Pour les curieuses et curieux, cliquez sur cette infographie pour accéder à un article détaillé d’oxfam !
Au lieu d'économies qui doivent croître, qu'elles nous fassent prospérer ou non, nous avons besoin d'économies qui "nous font prospérer, qu'elles croissent ou non". Cela signifie qu'il faut changer notre vision de l'économie et de son fonctionnement.
Ces propositions sont familières. Mais sans un nouveau cadre de réflexion, les solutions au coup par coup ont peu de chances de réussir. En repensant l'économie à partir des principes de base, Raworth nous permet d'intégrer nos propositions spécifiques dans un programme cohérent, puis de mesurer le degré de réalisation de celui-ci.
Comment les investisseurs, les banquiers, les assureurs apportent du capital et comment s’assurer que cet argent va vers des projets bas carbone qui contribuent à la transition énergétique ? Cela fait partie des propositions de mesures de la Convention Citoyenne pour le Climat. Et pour financer ces mesures, Benoît Leguet, directeur général de I4CE Institute for Climate Economics est venu expliquer aux 150 citoyen.ne.s tiré.e.s au sort, comment atteindre les objectifs de la SNBC (Stratégie Nationale Bas Carbone), durant la session 5.
Retrouvez dans la vidéo ci-dessus le dézap’ de la session 5 et de l’intervention de Benoit Leguet !
Plus qu’un plan de relance, un plan de transformation de société
La crise du coronavirus, « une occasion à saisir pour changer notre mode de vie », comme l’explique Frédéric Keck, directeur de recherche au CNRS et directeur du Laboratoire d’anthropologie sociale pour Le Monde.
“Les alertes au changement climatique ont été peu entendues, alors qu’une alerte sanitaire oblige les gouvernements à des décisions rapides pour éviter des morts en urgence. Le confinement, mesure inédite pour gérer une crise sanitaire, produit un mélange d’accélération des signes du changement écologique et de ralentissement de l’activité économique qui est propice à la réflexion fondamentale sur notre mode de développement. On ne pourra pas revenir au business as usual après cette crise.”
Justement, pour ne plus se limiter à cette seule redistribution des bienfaits de l’économie, ce lundi 27 avril le collectif Démocratie Ouverte a publié cette tribune #NousLesPremiers : élus, personnalités publiques ou citoyens. Un scénario démocratique pour le « monde d’après ». Dans cette tribune, citoyennes/citoyens, élus, assos, entreprises, chercheurs, gilets jaunes, acteurs de la transition écologique, sociale, démocratique… se disent prêts à co-construire le monde d'après (de manière véritablement démocratique, avec le gouvernement). Ils proposent trois étapes pour un plan de relance "juste et durable" après la crise due au coronavirus : une phase de consultation citoyenne, puis la création d'un Conseil national de la Transition et enfin la création d'une Assemblée citoyenne du futur. Découvrez ici, le détail de leur proposition de scénario démocratique à Emmanuel Macron.
“Afin d’éviter que le climat, la biodiversité et la justice sociale ne fassent à nouveau les frais des premières actions de sortie de crise, nous vous demandons d’ores et déjà de prendre en compte les recommandations de la Convention Citoyenne pour le Climat. Ses 150 membres tirés au sort préconisent "que les financements mobilisés dans le cadre de la sortie de crise soient socialement acceptables, fléchés vers des solutions vertes et que les investissements se concentrent dans des secteurs d’avenir respectueux du climat".
Vous pouvez retrouver dès à présent l’intégralité des travaux de la Convention Citoyenne ici, ainsi que des résumés et vidéos explicatives de l’intégralité du processus sur notre compte dédié citoyens reporters.
Et moi, comment je peux agir ?
On vous parlait il y a quelques semaines, dans cette newsletter, du questionnaire de Bruno Latour. Commencer par un arbitrage individuel de ce que l’on veut faire pour soi, pour ensuite les compiler avec celles d’autres individus, nous permettant à terme de construire un arbitrage collectif. Alors oui, vous pouvez agir, c’est incontestable et même nécessaire.
Consultations publiques : construire les solutions à diverses échelles
Interpeller vos députés, les politiques de manière plus générale, car en ce moment, se livre un véritable combat autour dudit plan de relance.
En France (au niveau local et national), vous pouvez contribuer à la consultation citoyenne Consultation - Le Jour d'Après. Citoyens, travailleurs, associatifs, syndicalistes, experts, élus: tout le monde est légitime pour réinventer notre modèle de société en étant force de proposition sur les sujets qu’il estime prioritaires.
De nombreuses initiatives ont d’ores et déjà été mises en place à travers différentes plateformes en ligne et contributions collectives (d’ONG, de parlementaires, de syndicats). centralisées dans un espace dédié (par exemple, le site www.apresmaintenant.org).
Vous pouvez continuer à signer l’appel aux Maires du siècle, pour demander aux candidats de votre mairie de s’engager une fois élu. Mais aussi au niveau européen, avec cette consultation de l’Union Européenne sur le Green New Deal 2030 Climate Target Plan.
«Penser global, agir local », cette formule employée par René DUBOS lors du premier sommet sur l’environnement en 1972, et reprise depuis par Edgar Morin notamment, est plus que jamais essentielle pour garantir la résilience de nos sociétés.
Favoriser les circuits courts et les productions françaises
15 heures de live et 35 invités sur 5 jours ! Il fallait au moins ça pour aborder deux enjeux essentiels à la base de nos sociétés : l’agriculture et l'alimentation ! Pourquoi et comment cultiver différemment dès aujourd’hui pour favoriser la résilience alimentaire ? Quel système mettre en place pour soutenir les producteurs locaux ? Comment favoriser la mise en place d'une agriculture de résilience ? Bref, à quoi doivent ressembler les "assiettes du futur" ?
À vos agendas ! La semaine du 4 Mai sur la page facebook On Est Prêt, retrouvez Lucie Lucas et Maxime de Rostolan en partenariat avec la Fondation Elyx ainsi que le programme détaillé en cliquant sur ce lien !
L’agriculture française, la première en Europe, s’intègre de plus en plus dans une puissante filière agro-alimentaire dominée par de grands groupes d’envergure mondiale. Près de 80 % de la production agricole nationale subit ainsi une transformation industrielle avant de parvenir chez le consommateur.
Agriculture et secteur agro-alimentaire dégagent un excédent qui permet à la France d’être le quatrième exportateur mondial de produits alimentaires (chiffres 2012, Alter éco).
Nos supermarchés ont été obligé de se tourner vers des produits frais français depuis le début du confinement, les imports et exports de certains produits étant suspendus. Beaucoup de français.e.s se sont donc tourné.e.s vers les marchés et les producteurs locaux, pour éviter les pénuries de certains espaces de vente. et ça tombe bien, avant même le confinement, une étude du cabinet Natural Marketing, révélait que 71% des français.e.s préfèrent acheter des produits locaux ! Sous forme de coopératives ou de manière indépendante, nos agricultrices et agriculteurs mettent tout leur savoir faire à votre service.
Alors oui, pour celles et ceux qui seront arrivé.e.s jusqu’ici, nous vous avons proposé quelques pistes pour imaginer ce “Monde d’après”. Mais nous sommes évidemment conscient.e.s d’une chose: il existe autant de moyens de sortir de cette crise que de personnes prêt.e.s à s’engager sur un (des) chemins de vie plus résilient(s).
Rendez-vous la semaine prochaine, pour continuer d’imaginer et de construire ensemble ces mondes nouveaux, on vous parlera de la nécessité de faire grandir notre démocratie pour qu’elle soit à la hauteur des enjeux actuels, notamment pour faire face à la crise environnementale !
A très vite !
L’équipe Citoyens Reporters / On Est Prêt