Face aux vagues d’émotions qui peuvent nous submerger quand on pense à l’avenir ou quand on regarde les catastrophes qui se déroulent autour de nous ; incendies, sécheresses, canicules… tout s’accélère et il est parfois difficile d’identifier chaque ressenti, chaque sensation dans le corps ou le mental. Alors éco-anxieux·se, éco-inquiet, éco-lucide, éco-conscient·e ; quel que soit le mot que l’on met sur ces maux, nous ressentons toustes une appréhension face au futur et il est primordial de prendre soin de nous, des autres et du monde !
Anxiété, colère, tristesse, peur… Face à l’urgence écologique, chacun·e peut avoir des ressentis différents, et pour le moins variés.
Selon Charline Schmerber, pas moins de 175 émotions peuvent se cacher derrière l’éco-anxiété.
D’ailleurs, les mots ont un sens et il est important de bien comprendre que tous les ressentis négatifs liés à l’environnement et au futur ne sont pas synonyme d’éco-anxiété.
Selon les études de The Lancet et de la Fondation Santé Environnement, entre 59 et 75% sont très inquiets ou extrêmement inquiets du changement climatique et éprouvent de l’anxiété liée à l’environnement En gros, ça veut dire qu’iels se posent des questions et éprouvent une certaine inquiétude en évoquant leur futur.
Et selon notre propre étude, conçue avec Pierre-Eric Sutter, psychologue-psychothérapeute de l’Observatoire de l’éco-anxiété (OBSECA), on se rend compte que 75% des répondant.e.s sont éco-conscient.e.s, c'est-à-dire conscient.e.s et préoccupées par les enjeux environnementaux.
Parmi les éco-conscient.e.s, 20% peuvent être considéré·e·s comme éco-inquiets, c'est-à-dire qu’iels se tiennent informé.e.s des enjeux environnementaux jusqu’à les ressasser.
Enfin, 5% des répondant.e.s sont éco-anxieux·ses, et ruminent en permanence les mauvaises nouvelles relatives à l’environnement. Cela affecte parfois leurs relations avec leur entourage et parfois leur sommeil.
Finalement, peu importe le nom qu’on donne à ce qu’on ressent. Ce qui compte vraiment, c’est de prendre le temps d’écouter et de comprendre ces émotions, pour agir et prendre soin de soi.
La bonne nouvelle, c’est qu’il y en a plusieurs (des bonnes nouvelles :) ) :
Mais non, tu n’es pas malade. Tu as simplement une sensibilité et une conscience de ce qui se joue autour de toi, et c’est ce qui fait de toi une belle personne.
Répète après moi : L’éco-anxiété n’est pas une maladie ! Je ne suis pas seul·e ! Si on prend soin les un·e·s des autres, on va y arriver !
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Sécheresses, canicules, incendies, inondations, érosion de la biodiversité… Toi aussi, ça te fait flipper ? Tu n'es pas seul.e, nous sommes des millions. C'est normal d’avoir peur face à l’urgence écologique et l'inaction des dirigeants. Viens, on transforme ces émotions en actions ensemble, et on devient une force immense.
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